dimanche 29 juillet 2012

PARMI LES RUINES DU TEMPS



Après de longues années passées à ne rien faire
Sinon attendre encore que viennent les miracles
Sous un ciel bleu de vide assuré de se taire
Se détache en partie l’envie de tout changer.

Cette fois c’est dans un temps à vouloir préparer
Ce qui sera demain un jour comme on en rêve
Fait des plaisirs parfaits annoncés par l’oracle
Que je me jette au sol et parfois me relève.

Parmi les ruines du temps je me tiendrai debout
A hurler au final puis de moi exiger
Le meilleur de nulle part et à la fin de tout
Je recommencerai pour achever l’idée.

dimanche 22 juillet 2012

LES VAGUES VIOLENTES


Quelques échanges tranquilles et servir d'appât
Tandis que tu disposes de tous les éléments
Pour assurer enfin un étrange sentiment
Que tu appelles amour mais que tu n'offres pas.

Faire des belles surprises au milieu de nulle part
Et ajouter aux mots les sauvages raisons
Qui font de notre vie les plus cruelles passions
Et font de notre cœur le jouet du hasard.

Tu manques la lumière en choisissant les ombres
Tu arraches à la terre ses seules certitudes
Et tu promets beaucoup, et tu changes d'attitude
Rejoignant les couleurs teintant ton âme sombre.

Mon espoir de voir une seule force docile
Devenir un torrent charriant mille espérances
S'est perdu dans la nuit sans joie ni résistance
Si bien que je recherche une fin moins facile.

Seul et en moi sans gloire à confondre les sens
A rester ordinaire dans des endroits perdus
Je te demande encore si tu ne m'aimes plus
Et je sais la réponse, et je sais la distance.

dimanche 15 juillet 2012

LUMIÈRES



J'accroche encore de pauvres soirs
Des milliers d'espaces vides,
Des nuits tranquilles et de ciel sombre.

Les simples fleurs sont dans tes bras,
Et les meilleurs de nos souvenirs
N'éclairent plus assez.

Depuis le temps que tu me manques,
Les seules images sont près du livre
Que tu n'as pas emporté.

Un vendredi, une semaine vierge,
Les jours s'enchaînent
Et me consument.

Je n'm que toi,
Et dans le vague de ton absence,
Je me déçois.

N'aimer que toi,
Devient la vie la moins cruelle
Les pauvres soirs.

Tu vis ailleurs
Là où le cœur
Ne peut te joindre.

Je sais que j'aurais su te dire
Te laisser faire
Me laisser perdre.

Ma seule douleur est dans le vague
De ton absence.

dimanche 8 juillet 2012

NE RIEN DIRE



Dans le désordre de mon seul esprit,
La lumière que tu laisses demeure un souvenir
Vois-tu filer les jours ?
Soudain dans le grand vide plus rien n’a d’importance
Sauf
Savoir où tu te trouves.

Je n’emploie pas les mots car leur force me détruit.
Est-ce la peur ? Est-ce l’ennui ?
Aujourd’hui doucement se fait l’espace.
Je veux être contre toi, ne plus quitter ta tête.

Le charme se fera comme dans la solitude.
Puisque le temps futur est un bain de couleurs.

dimanche 1 juillet 2012

LE PAYS DES MERVEILLES


Le temps n’efface pas les peines
Mais les jours à venir peuvent se construire sans art.
Chaque sourire qu’il me reste
Devient l’espoir du jour

Et je sais que je rêve
Même
Et je sais que je rêve.
Il me faudra partir.

Déclarer l’ambition et ajouter des mots
Et construire des histoires
Car devenir un autre permet la route exacte.
Parfaite.

Et je sais que je rêve
Même
Et je sais que je rêve.
Il me faudra le dire.