dimanche 25 novembre 2012

FALLEN ANGEL



J'ai cherché à comprendre et je n'ai pas trouvé
Et aujourd'hui j'ai mal, je ne veux plus chercher.

Vers la lumière cruelle dans laquelle je sombre
Ou vers la seule maison qui veut bien m'accueillir,
Une seule chose me retient et m'empêche de partir
Dans le vide absolu.
Refaire les mêmes gestes, fuir le monde et son ombre
Avec dans les poches mes mains ensanglantées
Il suffit de le faire et ne rien regretter.
Sauf l'amour absolu.

Encore du rouge aux joues après la longue absence
Ton sourire devient clair et je souris aussi.
Rendez-vous à nulle part, au temps du sans-souci.
Et je te reverrai avec ou sans silence.

Là encore je dérive jusqu’à ne plus pleurer
À force de partir, à force de t’aimer.

dimanche 18 novembre 2012

PARTIE



Et je ferme les yeux pour savoir à nouveau
Dans quel état d’esprit je serai ce matin.
Le calme de la nuit va noyer mon chagrin
Venu de son absence.

Ces jours passés sans elle me donnent à nouveau
Le sentiment cruel d’être tout seul au monde.
Je ne vois plus le jour écrasé sous une ombre
Le temps de son absence.

dimanche 11 novembre 2012

DU VOYAGE



Elle donne du voyage sans une égratignure
Et laisse respirer le grand son du vertige.
Je connais l’amer goût des soirs de prestige
Quand à la fin de tout commence cette aventure.

Je ne pense qu’à moi et déforme les mots,
Puisque loin l’un de l’autre, rien ne sait secourir.
Si l’amour de passage s’éloigne pour mourir
Alors ne me dîtes pas qu’il est encore trop tôt.

Les parfums et les soies me servent de lumière
Et fabriquer des ombres dont je me sors enfin,
Me remet de mes rêves pour mieux savoir la fin.
Dans la chaleur du jour je me crois beau et fier.

dimanche 4 novembre 2012

COULEURS D'AUTOMNE



J’ai fait la guerre et j’ai compris
Que tout s’en va sans rien à faire
Dès le soir, dès la nuit, j’entends dans les feuilles
Passer le vent.

Ma solitude ne m’atteint plus et je marche plus loin.
La maison est silencieuse, je la laisse derrière moi
Sur un chemin mal dessiné je trace le pas
De ma patience.

Puisque tu ne viendras pas,
Puisque je ne regarde plus vers le temps d’avant
Je ne sais que faire d’autre que marcher,
Et puis sourire.

Je ne sais que faire d’autre qu’attendre et espérer.
Au coin des lèvres passent les mots
Servis plus tôt mais jamais dit,
De ton absence.

La silhouette lente est bien la mienne
Et les lumières de la maison me rappellent.
A l’intérieur je trouverai refuge parmi les signes de ce passé.
Perdu sans toi.