dimanche 24 juin 2012

A FORCE D’ATTENDRE



À force d’attendre je ne tenais plus rien
Et malgré des éclats au milieu des combats
Je ne voyageais plus vers les pays au loin
La lumière de sa voix disparaissait souvent.

Face au danger de perdre ce qui reste d’une nuit
Demeure de la douceur sous l’apparence contraire
Je ne reconnais pas son visage abaissé
Elle en joue comme de tout, comme un voile qui se plie.

J’efface peu à peu mes dernières aventures
Et dans une course folle je me lance sans savoir
Sur une unique chance je joue aussi de tout.
La couleur de sa voix disparaissait encore.

dimanche 17 juin 2012

LES ANGES



Au loin se rejoignent les anges,
Ceux que nous ne verrons jamais.
Et les sourires que tu m'offrais
Sont devenus tous les secrets
Que je cachais
Dans la maison
Au cœur immense.
Dans ta maison.

Ce soir je ferme les yeux
Et je vois.
La seule image que je protège.
Image parfaite de ton visage
Naturellement si magnifique
Et emportant tous ses secrets.

Mes éternelles raisons
Apportent de la force
Aux rares sujets d'amour
Que je possède encore.

dimanche 10 juin 2012

TENIR



Quelques soirs alors tu ne dis rien
Je te donne les derniers souvenirs.
Plus loin, plus tard, chercher à devenir un autre.
Te laisser partir.

J'ai vu ton bonheur passer,
Je ne l'ai pas laissé partir.

Et ce soir dans tes bras,
Plus loin, très tard je te dis que je t'm.
Même si tout ça ne sert à rien.

Des larmes d'après l'orage,
Des peines s'enchaînent.

dimanche 3 juin 2012

ELLE



Sur son visage défait je vois mille et un choses
Et d’autres que je devine, plus secrètes ou plus sombres,
Des histoires mystérieuses qu’elle laisse dans les ombres
De ses sourires parfaits.

Je la regarde aller d’un pas souple et précis
Vers des morceaux du monde dont je la sais rêveuse
Et je me dis c’est elle, la femme aventureuse
Dont je rêve en secret.

Elle est forte et fragile, un mélange idéal,
Un peu sauvage aussi, elle se protège encore
Mais dans ses longs silences je crois voir, ai-je tort ?
Tant d’amour à donner.

Et puis la vie est longue mais le temps est fragile
Et je veux la connaître comme on connaît la femme
Dont on sait qu’elle est celle qui nourrira la flamme
De toute éternité.