dimanche 30 septembre 2012

TU EFFACERAS MON NOM



Tu effaceras mon nom et aussi mon visage
Les souvenirs de nous disparaîtront bientôt
Je ne serai même plus l’homme de passage
Que je fus à tes yeux.

Sous la poussière du temps lassée des souvenirs
Quand au meilleur de nous plus rien ne restera
L’air infatigable qui nous faisait tenir
N’aura plus de patience.

Il sera plus facile de voir nos routes coupées
Par d’autres aventures et des désirs nouveaux
Comme si nos sentiments maintenant dévorés
Définissait nos vies. 

dimanche 23 septembre 2012

NOS AVENTURES



A un seul moment d’aventures
Je m’égarais dans les champs magnétiques
Prenant ce temps qui reste
Et qui restera toujours.

Si finir en pleurant sur un passé visible
Pour détenir au loin une force éphémère
Me donne le courage de découvrir le monde
Sur la première terre que je rencontrerai

Je partirai encore.

Demain ou bien ce soir, quand la nuit de la nuit
Ajoutera son ombre à mon visible espoir
Je déposerai sagement mon bagage de passé
Et sans aucun regret que ceux de l’inespoir,

Je partirai encore.

dimanche 16 septembre 2012

LE SILENCE ET LA NUIT



Et je regarde s’élever les élans de nos peurs
Dans un moment parfait de silence inutile
Quand elle devant moi se tient et je m’égare
Puisque si je m’enfuis
Vers un vide intérieur
Dessous nos uniques temps de ma ligne de vie
C’est que sur un temps faible
Une musique isolée
Devient le seul espoir de cette sublime chance
Nommée le sentiment
Rayé de tant de jours de vies d’autres que moi
Alors si j’abandonne
Si je lâche cette histoire légère et affaiblie
Pour revenir plus fort
Je penserai encore au passé glorieux
Dont je m’emparerai.

dimanche 9 septembre 2012

HORS DE TOUT



Dessous le ciel trop bleu et paré d’impatience
Malgré la froide valse que je dansais encore
Sans oser devenir une première victoire dont je sais qu’elle m’attend,
Je m’endors.

Et le sommeil de nuit vient détruire les lumières d’une sale maladie.
La barrière tropicale des chemins de descente
Monte jusqu’aux ténèbres de l’avenir perdu.

Tu porteras le jour comme une mère son enfant
Et je te sourirai avançant vers ta vie.

Loin des autres tumultes provoqués de l’absence
Et par un courage fort désormais interdit
Je ne renoncerai plus.

Aux fins de mon voyage,
J’irai courir seul à perdre la conscience
Dans une nature hostile et parfois bienvenue
Sans te perdre à nouveau.

dimanche 2 septembre 2012

SOUS LA LUMIÈRE DES JOURS D’AILLEURS



Sous la lumière des jours d’ailleurs
Je rends les armes et pose encore
Mes dernières forces, mes dernières peurs,
Les cicatrices de mon vieux corps.

Je tends les mains vers l’horizon
Sans bien savoir quel avantage
S’élèvera de ma passion
Et fermera tous les mirages.

Je resterai là sans fin,
Attendant une autre joie
Avant de défaire les liens
Et d’avancer seul vers toi.