J’ai appris à voyager comme un homme
solitaire,
A regarder les gens dans leur seule
espérance,
A tenir dans mes bras les plus légers
bagages
Sans fuir chaque matin.
J'ai navigué bien plus loin que le
désir,
Vu des nuages frêles percer le bas du
jour
Compté cent fois mon ombre s'approchant
Du vide mal creusé.
L'étendard du voyage dressé au gré du
vent
J'ai tenu dans la main la pointe du
bonheur
Balancée sans regret au-delà de ses
vagues
Dans une eau de passage.
Un trésor d'air
perdu s’échouera encore
Sur le chemin secret d'un nouveau
nouveau monde
Je serai capitaine d'une caraque lancée
Sur des flots de tumulte.
Entre ici et la nuit, rien ne sera
pareil.
J'ai attendu mon heure en fermant les
attaches
D'un passé découvert à présent
nourrissant,
Je
tiendrai ma promesse.
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