dimanche 15 juillet 2012

LUMIÈRES



J'accroche encore de pauvres soirs
Des milliers d'espaces vides,
Des nuits tranquilles et de ciel sombre.

Les simples fleurs sont dans tes bras,
Et les meilleurs de nos souvenirs
N'éclairent plus assez.

Depuis le temps que tu me manques,
Les seules images sont près du livre
Que tu n'as pas emporté.

Un vendredi, une semaine vierge,
Les jours s'enchaînent
Et me consument.

Je n'm que toi,
Et dans le vague de ton absence,
Je me déçois.

N'aimer que toi,
Devient la vie la moins cruelle
Les pauvres soirs.

Tu vis ailleurs
Là où le cœur
Ne peut te joindre.

Je sais que j'aurais su te dire
Te laisser faire
Me laisser perdre.

Ma seule douleur est dans le vague
De ton absence.

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