dimanche 9 septembre 2012

HORS DE TOUT



Dessous le ciel trop bleu et paré d’impatience
Malgré la froide valse que je dansais encore
Sans oser devenir une première victoire dont je sais qu’elle m’attend,
Je m’endors.

Et le sommeil de nuit vient détruire les lumières d’une sale maladie.
La barrière tropicale des chemins de descente
Monte jusqu’aux ténèbres de l’avenir perdu.

Tu porteras le jour comme une mère son enfant
Et je te sourirai avançant vers ta vie.

Loin des autres tumultes provoqués de l’absence
Et par un courage fort désormais interdit
Je ne renoncerai plus.

Aux fins de mon voyage,
J’irai courir seul à perdre la conscience
Dans une nature hostile et parfois bienvenue
Sans te perdre à nouveau.

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