Sur sa peau apaisée je pose mille
baisers
J’éteins de souffle et de patience
les incendies de la jeunesse,
Et dans un vague élan de joie elle se
retient de s’emporter,
De me laisser au bord de rien et me
punir de mes faiblesses.
Tous les allants de sa folie
reviennent cogner à perdre haleine
Contre mon corps et je suis las,
imperturbable aux tremblements
Peau contre peau, l’âme contre l’âme,
s’enchaînent sans peine
Aux soirs curieux de l’équinoxe des
sentiments.
Toutes ces choses étalées seules
devant la nuit
Empêchent encore les amoureux de s’envoler
Vers un pays de jours tranquilles et d’art
d’ennui
Jusqu’au
moment de nos envies et s’arrêter.
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