J’ai fait la
guerre et j’ai compris
Que tout
s’en va sans rien à faire
Dès le soir,
dès la nuit, j’entends dans les feuilles
Passer le
vent.
Ma solitude
ne m’atteint plus et je marche plus loin.
La maison
est silencieuse, je la laisse derrière moi
Sur un
chemin mal dessiné je trace le pas
De ma
patience.
Puisque tu
ne viendras pas,
Puisque je
ne regarde plus vers le temps d’avant
Je ne sais
que faire d’autre que marcher,
Et puis
sourire.
Je ne sais
que faire d’autre qu’attendre et espérer.
Au coin des
lèvres passent les mots
Servis plus
tôt mais jamais dit,
De ton
absence.
La
silhouette lente est bien la mienne
Et les
lumières de la maison me rappellent.
A
l’intérieur je trouverai refuge parmi les signes de ce passé.
Perdu sans toi.
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