Mon nouveau
départ retenait l’attention
Et autour de
moi je ne voyais personne.
Je flânais
dans la prairie à la recherche de rien
Seulement du
temps volé à la vie et sous chaque pas crissaient quelques pierres grises.
Demain me
demandais-je, demain sera aussi là.
Puisque sans
joie facile je me tenais debout et ramassais des fleurs.
Tout était
souriant.
Une nature
parfaite étonnée de voyages aux sons tranquilles et loin.
Et
j’avançais encore.
Le ciel se
rapprochait très près et je le touchais presque.
Passant mes
doigts dans les plis de son bleu,
Mes
paupières clignaient mal.
Sur mon
corps en mouvements se calait la chaleur de ce bout de nature
Qui ne
révélait rien.
Je courrais.
De plus en plus vite.
Je criais.
J’étais seul.
J’étais là.
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