dimanche 12 août 2012

EN SORTIR DES DERNIÈRES LUMIÈRES



Dans la boue incendiaire je prenais mes appuis.
Plus d'envie, peur de rien et quelques sentiments
Qui me tenaient à cœur dans le grand tremblement
Devenu pathétique dans la tragique nuit.

La vie, c'est quelque chose ! Du bordel et des cris
Quand au loin ceux qu'on aime donnent des signes de rage
Et font les gestes simples des amants de passage
Des clins d'œil, des sourires, au revoir et merci.

La douceur de ses mains qu'elle posait sur mes joues,
Le confort de ses bras dans lesquels je plongeais
Avant de m'endormir au milieu des secrets.

Sur ce sol incendié je me tenais debout
Cherchant dans l'horizon une couleur éternelle,
Un souffle fantastique et des souvenirs d'elle.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire