Je me tenais debout face à la terre
nouvelle
Regardant devant moi, cherchant une
autre vie
Vers ce qui paraissait l’aventure
éternelle
Dont j’ignorais encore qu’elle serait infinie.
A peine débarqué je posais mes espoirs
Sur un sol dangereux de sable et de lumières
Mon esprit éloignait toutes les couleurs
du soir
Et sans peur de mourir je passais la
frontière.
Je ne comprenais rien, je naviguais
encore
Dans un état visible proche de l’éloignement
Touchant par petits bouts mes derniers
sentiments.
Je pleurais, je riais, j’abandonnais mon
corps
Et sans personne autour pour me dire
comment faire
Je
devenais un autre perdu et volontaire.
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